Le véritable sens de l’arabité de l’Algérie

Depuis l’Antiquité, l’Algérie est la terre centrale du Maghreb, et, par ses racines syro-phéniciennes, yéménites et sahariennes, elle se rattache au Machreq.

Ce lien puissant entre le Maghreb et le Machreq est antérieur de près de 1500 ans à l’arrivé de l’islam !

Or, culturellement et humainement, le Machreq arabe est le fruit du Croissant fertile, qui relie l’Iraq et la Palestine, via la Syrie. Et le Croissant fertile, il y a 10 000 ans, fut le lieu où se déroula la Révolution néolithique, passage de la préhistoire à l’histoire (domestication des plantes, des animaux, émergence des premiers villages, des premières cités, etc.).

Et, dans les productions culturelles de ce Machreq si fertile, il y a, vers -3200 (il y a donc plus de 5000 ans !) l’élaboration de l’écriture cunéiforme, qui servira de support au sumérien et aux langues sémitiques…

Ces langues seront les langues de l’histoire, des légendes, de la science, du sacré, de la poésie et du droit, de l’économie et de l’agriculture, La sainte langue arabe, et c’est que nous apprennent les linguistes contemporains, est l’une des langues sémitiques les plus anciennes qui soient (avec l’akkadien et l’ougaritique). L’arabe, et donc l’arabité, touche aux origines, et à l’Originel.