Droit et poésie, par Kamel Nasser
La loi spirituelle qui a formé la Nation arabe, depuis la haute Antiquité jusqu’aux temps islamiques, repose sur cette alliance entre le droit et la poésie. Les lois assyriennes du roi Teglath-Phalasar Ier, le Code du roi amorrite de la première dynastie de la cité-État de Babylone Hammourabi, les traités de la jurisprudence islamique des quatre écoles juridiques (madhhab), les poésies arabes anciennes d’Imrou'l Qays, roi de la tribu des Banou Kinda, du chevalier ‘Antara Ibn Shaddad el-’Absî, de El-Nâbigha el-Jaadî, issu des Banou Jaada, compagnons du Prophète Mohammed (صَلَّىٰ اللّٰهُ عَلَيْهِ وَسَلَّم), jusqu’aux écritures de feu et d’acier d’Abou Tayeb Ahhmad ibn el-H̩usayn el-Moutanabbi, sont les piliers de l’âme de la Nation arabe, et le Coran en est le souffle vivant.