Nationalisation

Dans quelques semaines, les forces nationales arabes et islamiques présentes dans notre patrie algérienne devraient, espérons-le, célébrer comme il se doit le cinquantième anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures le 24 février 1971. C'est le président Houari Boumediene qui avait rendu public la nouvelle lors d'un meeting à la Maison du Peuple à Alger.

Mais cette décision ne relevait pas seulement d'un nationalisme économique. Le projet était plus grand. Il s'agissait pour l'Algérie de retrouver sa pleine souveraineté. Dans l'esprit du président Houari Boumediene, cette nationalisation "des biens, parts, actions, droits et intérêts de toute nature des sociétés" s'inscrivait dans la perspective de la libération patriotique algérienne, de la libération nationale arabe, et de la libération du Tiers-monde.

Avec la nationalisation du secteur de l'énergie, l'Algérie se frayait un chemin vers une économie autocentrée... jusqu'à la politique de l'infitah des années 1980, et le démantèlement de pans entiers de l'économie nationale orchestré par l' "Etat profond", au bénéfice de forces subversives alliées du néocolonialisme.

Aujourd'hui, l'Algérie a besoin d'une économie nationale de guerre, d'une économie sociale et productrice.