L’arabisme comme feu de vie selon la poétesse irakienne Nazik el-Malaïka (1960)

« L’arabisme qui nous dévore est le plus cher de nos désirs. C'est le désir suprême, idéal : il exprime notre soif d'absolu, il est le feu de la Vie en nous. Sans lui, nous ignorons ce qu'est le bonheur, l'espérance. Nous ignorons ce que cela signifie d'être homme. »

Extrait de l’article Le nationalisme arabe et l’existence, paru en arabe dans la revue El-Adab (1960), et traduit en français dans la revue Orient n° 16, 4ème trimestre 1960, p. 142). L’auteur, Nazik el-Malaïka (1922-2007), fut l’une des plus grands poétesse de l’Iraq moderne et de la Nation arabe contemporaine. Elle fut la porte-parole des espérances de la jeunesse arabe durant les années 1940-1960. Elle enseignera à l'université de Mossoul et à l'université de Bagdad.